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Depuis plusieurs années, différentes lois ont été créées afin de libéraliser le marché de l’assurance emprunteur. Toutefois, on observe que les banque continuent de détenir la très grande majorité du marché (88%), d’ailleurs les délégations d’assurance ont même baissé en 2019.
Une législation en faveur des emprunteurs
En l’espace de dix ans, trois lois se sont succédées afin d’intensifier la concurrence sur le marché de l’assurance de prêt immobilier. L’objectif est d’offrir aux emprunteurs un plus large choix quant au contrat d’assurance à souscrire pour les protéger en cas d’aléa et rembourser le prêt immobilier.
Mais le nombre de délégations baisse
Récemment, la Fédération Française de l’Assurance a publié son rapport sur le marché de l’assurance emprunteur. Force est de constater qu’en 2019, la délégation d’assurance a perdu du terrain par rapport à 2018. L’année dernière, elle représentait 1,132 milliards d’euros, soit 11,54% du marché de l’assurance de prêt contre 11,83% en 2018.
Même si la délégation d’assurance ne se démocratise pas suffisamment, toutes les lois adoptées ne sont pas totalement vaines. En effet, l’un de leurs objectifs en développant la concurrence était de faire baisser les prix des cotisations. Avec quelques années de recul, on observe une diminution des primes moyennes d’assurance emprunteur. Les nouveaux acteurs ont en effet pratiqué des prix très attractifs ce qui a incité les autres acteurs à s’adapter quelques peu. Toutefois, les des prix contrats groupes restent évidemment bien plus élevés que les assurances individuelles.
Il est pour le moment difficile de chiffrer précisément cette baisse de prix mais un autre indicateur appui dans ce sens. Le ratio entre les cotisations d’assurance emprunteur et l’encours de crédit a diminué en passant de 0,73% en 2011 à 0,68% en 2019.