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Marché immobilier : Quelles tendances pour 2024 !

Mise en ligne le 26/02/2024 à 08:14

Marché immobilier : Quelles tendances pour 2024 !

La sensible décrue des taux d’intérêts corrélée à une stagnation des prix de l’immobilier au niveau national peuvent laisser entrevoir une année immobilière moins morose que 2023.

En effet les chiffres de janvier 2024 semblent augurer d’un léger mieux même si la tendance baissière du marché immobilier n’est pas terminée. Les prix de vente poursuivent leur décroissance mais à un rythme moindre que sur les mois précédents.
Comme d’habitude, il n’est pas aisé de définir un état du marché immobilier car les disparités entre les régions et les zones urbaines et rurales sont importantes. A fin janvier 2024, on observe une stabilisation des prix sur les plus grandes agglomérations voire une substantielle hausse, après des mois de baisse de prix.

En revanche les zones rurales ne bénéficient pas de cette tendance à l’amélioration et poursuivent même leur trajectoire baissière.
Outre l’indicateur de prix de vente, l’autre signe encourageant est le délai de vente d’un bien qui après plusieurs mois d’allongement se stabilise désormais.

Même si la reprise n’est pas encore là, on peut à minima y voir un arrêt de la décroissance. Cette amélioration va-t-elle se poursuivre dans les prochains mois ? Ce sont les niveaux de taux d’interets et les volume de crédits accordés qui le confirmeront.

Les banques ont marqué leur retour sur le marché du crédit immobilier avec des mesures incitatives telles que la mise ne place de prêts bonifiés et des montants d’apport moins importants…autant de paramètres permettant une correction du pouvoir d’achat immobilier.

La décision de la Banque centrale européenne (BCE) de maintenir ses taux directeurs inchangés vient en effet conforter l’idée selon laquelle le cycle de resserrement monétaire est bel et bien terminé. La BCE a même indiqué que ses taux directeurs devraient baisser aux alentours du mois de juin. De quoi remettre les banques en ordre de conquête de nouveaux emprunteurs.

A quelques semaines du printemps, il devient réaliste de pouvoir se projeter sur une embellie du marché immobilier dans les mois qui viennent.