Rechercher un bien immobilier
Un investissement en SCPI s’effectue de deux manières distinctes : à crédit ou au comptant. Avant de prendre votre décision, il est impératif de comprendre les avantages et les inconvénients de chacun de ces financements et de prendre en considération les spécificités de votre profil investisseur !
Dans le but de vous constituer un patrimoine immobilier ou de faire fructifier votre épargne, le placement en Société Civile de Placement Immobilier est une très belle option.
De fait, il s’agit d’une solution particulièrement intéressante si vous ne désirez pas réaliser un placement unique dans un bien immobilier en vue de le mettre en location. La SCPI est un investissement « pierre papier » vous permettant d’acquérir les parts d’un ensemble immobilier avec d’autres investisseurs.
De votre côté, inutile de vous préoccuper de sa gestion, car une société spécialisée s’en occupe. Les loyers générés par la SCPI créent du rendement et vous permettent de toucher des revenus réguliers, chaque mois, sans contrainte de gestion.
Les SCPI permettent aussi de mutualiser les risques car il s’agit d’un placement diversifié composé d’un large éventail d’actifs immobiliers comme des bureaux, des commerces, et parfois même des actifs dans la santé ou encore l’hôtellerie.
Investir en SCPI à crédit correspond à financer l’acquisition des parts de SCPI via un emprunt. Une situation présentant deux atouts majeurs, à savoir profiter de l’effet de levier financier et bien entendu l’intérêt fiscal.
Pour un investisseur, c’est un excellent placement en vue de se constituer progressivement un patrimoine, tout en profitant d’un effort réduit. En effet, l’acquisition des parts de SCPI sera partiellement financée grâce aux revenus générés. Dans certains cas, le crédit est entièrement couvert par les revenus obtenus. Une possibilité lorsque les taux d’intérêt sont bas et lorsque les SCPI livrent un rendement moyen.
D’un point de vue fiscal, la SCPI à crédit demeure particulièrement intéressante. Une situation qui s’explique grâce à la déduction des intérêts d’emprunt sur les revenus fonciers. Résultat, vous profitez d’une baisse de l’impôt sur le revenu. Traditionnellement, les revenus générés par les parts de la SCPI sont pris en compte dans les revenus imposables. Donc si votre taux d’imposition est de 30 %, les revenus générés seront soumis au même barème.
Mais en réalisant un financement à crédit, les intérêts de l’emprunt sont déductibles de la déclaration d’impôt. Résultat, le montant de l’imposition diminue. En parallèle, le remboursement du crédit reste partiellement ou totalement assuré par l’encaissement des loyers, permettant une réduction de l’effort d’épargne.
Donc, les épargnants toujours en activité professionnelle et soumis à une imposition importante, seront en mesure d’obtenir un complément de revenus au moment de leur départ à la retraite, sans subir la moindre pénalité fiscale sur le moment grâce à la contraction d’un crédit pour l’acquisition des parts de la SCPI. Un montage bénéfique pour utiliser pleinement l’effet de levier fiscal et financier tout au long de la durée du crédit.
Techniquement, la transaction est intégralement payée en cash. De cette manière, vous générez immédiatement des revenus locatifs et de façon régulière. Cependant, cette méthode de financement implique une épargne disponible de suite avec la possibilité de s’orienter dans un investissement immobilier avec seulement quelques milliers d’euros. Une stratégie particulièrement efficace pour les épargnants présentant une faible imposition sur les revenus fonciers.
Avec la SCPI au comptant, il est alors possible d’optimiser son épargne, tout en profitant d’un meilleur taux de rendement que les placements classiques. L’investissement peut être partiel ou total et il sera directement confié à une société de gestion spécialisée dans le domaine. Puis, l’épargnant reçoit mensuellement ses dividendes. Finalement, ce sont des revenus complémentaires, particulièrement appréciables, tout en diversifiant les placements et en limitant les risques.
À vrai dire, il n’y a pas de mauvais choix, car tout dépend de votre situation fiscale et de vos objectifs. En cas de doute, rapprochez-vous d’un conseiller financier qui vous aidera à définir la solution la plus appropriée.