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Un crédit auto peut être refusé en raison de plusieurs facteurs

Mise en ligne le 02/11/2021 à 09:01

Les motifs de refus de souscription à un crédit auto les plus fréquents

Lors d’une demande de crédit auto, l’établissement sollicité est libre de refuser ou non de l’accorder sans pour autant justifier son refus. Le Partenaire.fr vous offre la solution pour faire une simulation en ligne d’un crédit auto sécurisé et fiable en quelques minutes. Recevez votre proposition avec accord de principe immédiat suite à votre simulation en ligne !

Inscription sur le Fichier National des Incidents de Remboursement des Crédits aux Particuliers. 

Lorsqu’un conseiller refuse d’accorder un prêt automobile mais qu’il n’en donne pas la raison, le particulier peut tenter de trouver par ses propres moyens pourquoi le crédit automobile lui a été refusé. La raison la plus évidente est son inscription au Fichier National des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP). Ce fichier est géré par la Banque de France et regroupe l’ensemble des individus qui sont en défaut de paiement envers leur prêteur. Par ailleurs, l’inscription à ce fichier est conservée pendant 5 années.

Légalement, l’inscription au FICP n’interdit pas l’accès à un crédit mais ce fichier étant consulté par les établissements financiers lors de leur décision d’accorder ou non le prêt, ils ont tendance à ne pas accorder de prêt à un individu listée au FICP ainsi qu’au Fichier Central des Chèques (FCC). Être fiché au FCC est aussi synonyme de mauvaise réputation pour les établissements financiers qui refusent alors le prêt par crainte de ne pas être remboursés. 

Un dossier financier pas assez robuste. 

Le second grand motif de refus est le manque de solvabilité du demandeur du prêt. En effet, les établissements financiers souhaitant éviter les mauvais payeurs, ils ont tendance à ne pas accorder de crédit aux personnes ayant un taux d’endettement supérieur à 33 – 35%. Chaque demandeur de prêt peut calculer gratuitement le sien grâce à un simulateur mis à sa disposition sur le site officiel de l’administration française. Bien qu’il ne s’agisse pas du seul critère regardé par les banques il reste néanmoins très important lors de la demande de prêt. D’autres éléments vont intervenir tels que le niveau d’apport personnel possible, la situation professionnelle jugée stable ou non, des encours de crédits potentiellement trop importants, un niveau de revenu jugé insuffisant.  

Le profil de la personne en demande du crédit auto est aussi important, notamment son âge et sa situation matrimoniale. Plus l’âge du demandeur est élevé et plus il risque de ne pas pouvoir rembourser son crédit par exemple. De plus, les établissements financiers vont préférer prêter à un célibataire gagnant 2.000€ par mois plutôt qu’à une personne ayant le même niveau de revenus mais vivant ou étant mariée à une personne sans revenus. 

Les recours possibles lors d’un refus de crédit auto

Lorsqu’un individu se voit refuser son crédit auto et avoir compris quelles en sont les raisons, il peut tenter de faire une autre demande en évitant les points bloquants. Si le demandeur est fiché au FICP ou au FCC il peut tenter de régulariser sa situation, s’il en est capable, en remboursant ses impayés par exemple. Par ailleurs, une fois les impayés remboursés il devra aussi contacter la Banque de France afin de prouver sa régularisation à l’aide des attestations de remboursement émises par sa banque ou encore par l’établissement prêteur. 
Il est possible pour l’emprunteur de demander à son établissement financier quelles sont les informations qui ont été prises en compte lors de la notation de son dossier de crédit automobile en invoquant le droit à l’information sur ses données personnelles. 

Si le refus de l’octrois du prêt semble motivé par sa situation financière trop fragile, le particulier peut passer par un rachat par sa banque ou regroupement de ses crédits par une autre banque afin de rendre son dossier plus attractif.  Il peut aussi demander le réexamen de sa demande au service clientèle de l’établissement financier qui l’a étudiée en mettant plus en avant sa capacité d’emprunt s’il pense que son dossier n’a pas été correctement évalué. En tout dernier recours, il peut contacter le médiateur de sa banque ou celui de l’Association française des Sociétés Financières.